Le Melon de Cavaillon

La cité en Vaucluse du Melon

Les melons de Cavaillon sont une spécialité bien connue, dont le meilleur représentant est le melon de Cantaloup. Le fruit fut cultivé très tôt à Cavaillon dans l'histoire, après son introduction en France en 1495.

Connu et reconnu pour son goût unique, le soleil de Provence lui permet de murir de la meilleure façon qui soit ce qui lui donne une saveur inoubliable. Il fait partie de la gastronomie Provençale, manger le en entrée accompagné de jambon cru ou en dessert…

Fête du Melon à Cavaillon

C'est une évidence pour tout le monde, Cavaillon est la capitale du melon.

Célèbre pour sa curcubitacée, il était naturel que la cité l'honore dans le cadre d'un véritable festival qui se déroule le week-end précédant le 14 juillet.

Durant "Melon en fête" à Cavaillon, capitale du melon, livres, dessins, tableaux, archives, recettes de cuisine, tout ce qui a trait au melon est présent pendant deux jours au travers de grands banquets populaires, de dégustations dans les rues, de circuits touristiques, d'expositions. Au programme : grand défilé de charrettes, confréries et fanfares, lâcher de chevaux camarguais, concours de cuisine...

L’histoire du Melon de Cavaillon

Le melon apparaît dans les textes d’archives de Cavaillon dès 1495 : un règlement donné par les deux co-seigneurs de la ville, Clément de la Rovère (vice-légat du pape) et Toussaint de Villeneuve (évêque de Cavaillon), précise que « tout habitant, à l’exception des infirmes et des femmes enceintes, trouvé dans le bien d’autrui à cueillir des raisins, amandes, noix, pêches, figues, pommes, poires, melons, clives et autres fruits, paiera pour chaque fruit 6 deniers.»

Production raffinée, on le retrouve tout au long des XVIème, XVIIème, XVIIIème siècles comme présent offert aux grands personnages de passage dans la ville : au Duc de Guise, en 1620 on offre « fruits, melons, artichauts, vin et flacons ». Idem lors de la venue de Monseigneur d’Oppède, Premier Président du Parlement de Provence, qui reçoit son lot d’artichauts, de pêches et de melons.

C’est dans la seconde moitié du XIXème siècle que s’inscrit l’âge d’or du melon, quand l’essor de la production maraîchère et l’émergence de la ville comme place commerciale auront tôt fait de s’associer en une image bientôt consacrée : « le melon de Cavaillon ». Dès 1859, le Conseil Municipal signale l’importance du marché hebdomadaire qui « excite parmi les villes voisines, non pas la jalousie, mais l’étonnement et l’admiration. En effet, nos marchés sont si beaux que nos places sont devenues trop restreintes. L’esplanade du Clos, destinée au marché aux melons, peut à peine contenir un vingtième des produits apportés et exposés en vente ».